Journal "Le Temps" verdict sur le Film "Jusqu'à la garde" Père Diabolisé, Mè
"La poussette cassée " Tome 2, développe exactement le même thème que le film "Jusqu'à la garde". Nous sommes dans un pays libre, chacun pense ce qu'il veut, chacun est également libre de s'exprimer à sa guise.
J'ai été la #victime de ce que les Psy appellent " un #pervers narcissique". J'ai été son objet, son punching-ball, son souffre-douleur. Je n'étais plus que l'ombre de moi-même, honteuse, perdue, désespérée. J'ai réagi le jour il a commencé à s'en prendre à sa fille, ça a été mon "Déclic". Je suis partie. Ma hantise était qu'il me retrouve, qu'il soit à nouveau violent avec mon enfant et moi.
Il m'a retrouvé et le #cauchemar a commencé.
Harcèlement, coups de sonnette à n'importe quelle heure, insultes, menaces...Je sortais de chez moi la peur au ventre, faisant attention de ne pas me retrouver isolée dans une rue. Il a obtenu des droits de garde et de visite, comme tout père, j'avais bien prévenu que notre fille était reçue chez son père dans de mauvaises conditions, j'avais averti sur la violence de cet homme, qu'il s'en était déjà pris violemment à sa fille. Mais personne n'a voulu m'écouter, et c'est arrivé...
Ce qui m'a fait le plus mal c'est d'entendre ces paroles d'un policier quand un collègue lui a demandé pourquoi j'étais ici, il a répondu : " Ce n'est rien, problème de garde" Peut-être que si l'on m'avait prise au sérieux avant, ça ne serait pas arrivé.
Aujourd'hui nous sommes toutes les deux " en vie" et combatives cela remonte à plus de 16 ans. Mais je vous affirme que ce genre d'histoire est bien plus qu'un simple "conflit familial" et qu'une personne qui cherche à protéger son enfant n'est pas une vipère, elle essaie juste de "survivre" et de protéger son enfant. C'est tout et c'est déjà beaucoup car c'est un combat quotidien épuisant.